Amélioration du ponton en bois sur les quais bas entre le pont de la Guillotière et le pont de l’Université (Berge Karen Blixen)

Dans ce secteur emblématique longeant la piscine du Rhône, le ponton en bois présente plusieurs problématiques qui impactent son utilisation quotidienne :

Un revêtement vieillissant

Le bois, bien qu’agréable et esthétique, montre des signes d’usure importants. De nombreuses lattes sont cassées et réparées de façon improvisée (par exemple, par des plaques de bois ajoutées). De plus, ce revêtement devient extrêmement glissant lorsqu’il pleut, posant un problème de sécurité pour les usagers.

Un espace trop restreint pour tout le monde

La zone dégagée par la piscine est trop étroite pour une cohabitation harmonieuse entre piétons, joggeurs et cyclistes. Ces derniers, disposant d’un espace proportionnellement large, roulent parfois à grande vitesse (surtout les trotinettes électriques, et autres e-bikes), ce qui peut générer des tensions malgré la signalétique rappelant le partage de la voie.

Une marche fonctionnelle

La marche en bois, qui crée deux niveaux de promenade et sert de banc confortable, est un élément apprécié. C'est le seul endroit des quais où il est possible de s'assoir confortablement, face au Rhône. Cependant, elle occupe une partie significative de l’espace, aggravant le manque de place pour les autres usages.

Une oeuvre d'art oubliée

Les plaques indiquant des lieux réels ou inventés et vissées sur le parapet en bois du ponton, sont une oeuvre d'art (les détails sont ici). Il serait intéressant de la mettre en avant, ou au moins de l'expliquer quelque part, et éventuellement, de la maintenir en état.

Proposition d’amélioration

Afin d’améliorer la cohabitation entre les différents usagers et de maximiser l’attrait de cet espace, je propose les actions suivantes :

• Élargir le ponton en le prolongeant légèrement au-dessus de l’eau, ce qui permettrait de créer un espace plus vaste et fluide pour les piétons, joggeurs et cyclistes.
• Conserver la marche en bois pour son utilité et son confort, tout en adaptant son implantation pour optimiser la circulation.
• Revoir le revêtement pour une solution moins glissante et durable, tout en respectant l’esthétique du lieu.
• Mettre un petit cartel pour expliquer l'oeuvre d'art, et passer des informations sur le Rhône et les rivières

Cette approche garantirait une meilleure circulation, une sécurité accrue, et une valorisation de cet espace emblématique des berges du Rhône.